La bûche
Issue de la forêt ou des haies, la bûche est conditionnée sous forme de rondins ou de quartiers. Même si le stère reste une unité de mesure répandue, le mètre cube de bois empilé est la seule unité de mesure officielle.
Le pouvoir calorifique (chaleur libérée lors de la combustion) dépend tout particulièrement de l’humidité de la bûche. Une bûche est en effet considérée comme sèche et prête à l’emploi lorsque son humidité est inférieure à 23%, au-delà de cette humidité le pouvoir calorifique diminue.
Méthode de production : découpe et fente de bois non valorisables en bois d’oeuvre (bois de construction)
Pour trouver un fournisseur et en savoir plus, vous pouvez visiter le site de France Bois Bûche ou l’onglet Hauts-de-France Bois Bûche.
Le granulé / pellet
Le granulé ou pellet est un combustible sous la forme de petits cylindres de bois de 15 à 30 mm. Ces petits cylindres sont obtenus à partir de la compression de sciure et de copeaux provenant des entreprises de transformation du bois (scieries, menuiseries, etc.) et parfois des déchets de bois de qualité industriel dit classe B (granulé valorisable dans les chaufferies industrielles).
La faible humidité du granulé (< 10%) en fait un combustible de choix avec un pouvoir calorifique d’au moins 4 600 kWh/t.
Méthode de production : séchage/déshydratation de la matière première dans un tambour, suivi d’un broyage puis d’un pressage sans liant ou adjuvant.
Pour trouver un fournisseur et en savoir plus, vous pouvez visiter le site de Propellet, l’association nationale du chauffage au granulé de bois.
Le bois déchiqueté / la plaquette
Le bois déchiqueté est obtenu à partir d’un broyage homogène des bois résiduels de l’exploitation forestière, d’élagage et de haies bocagères.
La plaquette forestière, plus facilement mobilisable en quantité, répond aux exigences des grandes chaufferies et représente une majeure partie de la consommation régionale. Même si les quantités de plaquette bocagère sont en constante augmentation, sa commercialisation répond à un besoin local avec la mise en place d’un circuit court porté en Hauts-de-France par différentes structures comme l’Atelier Agriculture Avesnois Thiérache, les PNR, etc.
Il existe différentes catégories de plaquettes normées en fonction de leur granulométrie et de leur humidité. La petite plaquette sèche (30% d’humidité) de 30 à 45 mm répond aux besoins de petites chaufferies domestiques et collectives inférieures à 300 KW, alors que la plaquette humide (de 35 à ≈ 50% d’humidité) de 60 à 125 mm répond aux besoins de chaufferies de 800 à 1 500 KW. Cliquez ici pour découvrir l’ensemble de la classification du CIBE (Comité Interprofessionnel du Bois Énergie).
Méthode de production : broyage en forêt (bord de route) pour une livraison en flux tendu ou sur plateforme pour stockage et séchage avant livraison. Le bois déchiqueté peut être criblé afin de séparer les poussières et améliorer le pouvoir calorifique du combustible.
Les déchets de bois
Issus de différents produits de bois usagés, deux catégories de bois sont valorisables en bois énergie :
- Le bois de classe A (bois non traités) : constitué de bois bruts non traités, non peints et sans présence de colle, le bois de classe A est issu d’emballages comme les palettes, les caisses, les cagettes, les planches et poutres de bois (non traités et non peints), etc. Avant toute valorisation énergétique, le bois de classe A est soumis à une certification appelée SSD (Statut de Sortie de Déchet) afin de vérifier le respect des critères de qualité et environnementaux.
Pour en savoir plus :
- Découvrez les plateformes certifiées SSD : https://cibe.fr/eco-bois/
- https://www.fnbois.com/palettes-palox-et-caisses-palettes/sortie-de-statut-de-dechets/
- Le bois de classe B (bois traités non dangereux) : constitué de de bois faiblement adjuvantés afin de garantir une meilleure conservation, le bois de classe B peut être peint, laqué, vernis, présenter des traces de colle, etc. Il est souvent issu de la filière de déconstruction du bâtiment (bois de démolition, panneaux de particules, contreplaqués, fenêtres, portes, etc.) et de l’ameublement (meubles en bois traités, mélaminés,etc.).
Le broyat issu de ce type de bois doit être valorisé dans des chaufferies spécifiques avec un système de filtration performant en sortie de chaufferie, ou en tant que Combustible Solide de Récupération (CSR) dans un centre d’incinération. Il est à noter que la revalorisation matière de ce type de déchet en panneaux de particules et mélaminés reste prédominante.